DHEA
Déhydroépiandrosterone

La DHEA n'est pas nouvelle, elle est utilisée dans le milieu médical depuis 50 ans. Depuis qu'elle est administrée sans ordonnance, elle est décrite comme une fontaine de jouvence.
La dehydroepiandrosterone est la matière première nécessaire à la fabrication de testostérone et d'œstrogène. On la trouve abondamment dans l'organisme, en quantité moindre chez les femmes, à partir de 20 ans. Dès 25 ans, elle se raréfie devenant plus en plus rare (-20% tous les 10 ans, environ).

Compte tenu de l'absence d'études sérieuses et fiables sur le rôle de la DHEA dans le potentiel des sportifs, on dit que ce produit est encore au stade expérimental. Ce qui sous-entend que les conséquences d'un surdosage sur le long terme sont inconnues... Néanmoins, il est établi que la DHEA intervient de façon positive sur l'humeur, le muscle et le système immunitaire. Les dosages recommandés par les professionnels de la santé aux USA sont de 25 à 50 mg par jour pour les femmes, et 100 mg par jour pour les hommes. Il vaut mieux répartir en deux prises (matin et soir). Le taux de DHEA dans le sang reste élevé pendant 12 heures après l'administration par voie orale. Il atteint son niveau le plus haut 2 heures après l'administration. Selon une étude effectuée sur des personnes âgées de 40 à 70 ans (hommes et femmes, 50 mg par jour), le taux d'œstrogènes est resté le même chez les deux sexes et le taux de testostérone n'a augmenté que chez les femmes (restant sous le seuil maxi).

Une autre étude montre que l'administration de taux trop élevés de DHEA aboutit à un conflit hormonal avec la testostérone. Le problème se situe alors au niveau des récepteurs androgènes, ce qui pourrait modifier la balance hormonal des hormones sexuelles, aboutissant à la gynécomastie chez les hommes (apparition de poitrine). Une autre conséquence cet aspect œstrogène est le risque d'augmentation de la charge des tissus adipeux chez l'homme (tendance à stocker plus vite les lipides). Cela s'expliquerait par l'interaction des œstrogènes avec l'insuline et les lipoprotéines.

Extraits d'un article de David Greenwalt. Source: Jerry Brainum, Dr Michael Colgan, Pr T.D. Fahey.

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